Volume 2, no 17

 

 

OSER PARTAGER QUI VOUS ÊTES!

 

8 octobre 2010

 

En avril dernier, Francis nous informait s’être inscrit à la Mutuelle Million-Être qui propose des chroniques inspirantes faisant découvrir de belles personnalités. Cette semaine, l’heureux Million-être le rédacteur de notre journal! Francis nous communique ce qu’il a révélé en entrevue.

Claudia

 

MON ENTREVUE COMME MILLION-ÊTRE

MILLION-ÊTRE, c’est une communauté de gens conscients et engagés à co-créer cette nouvelle terre. Ces gens bien ordinaires qui font des choses extraordinaires pour laisser un monde meilleur, faire une différence.
*MILLION :
Des gens conscients que leur transformation intérieure a un impact sur au moins 1 000 personnes qui à leur tour ont un impact sur 1 000 autres personnes.
Million est habituellement rattaché à $$$, mais pas ici!
(1 000 X 1 000 = MILLION)
*ÊTRE :
Puisque c’est dans l’être d’abord que le faire (action) prend sa source et permet d’avoir des résultats.

 

JE VOUS PRÉSENTE Francis Boulet…
Cette semaine, j’ai le plaisir de vous présenter un ami d’un ami qui recevait mes capsules et qui a OSÉ s’offrir de partager son expérience. La capsule est courte, je vous invite à lire au-delà des mots. Son courage et sa détermination m’inspirent. Il est atteint de paralysie cérébrale et vous constaterez que rien ne l’arrête. Il vit que tout est possible.

QUEL EST, SELON TOI, TON PLUS GRAND ACCOMPLISSEMENT OU TA PRINCIPALE CONTRIBUTION POUR LAISSER UN MONDE MEILLEUR?
Je pense que c’est ma joie de vivre, ma persévérance et mes projets.

QU’EST-CE QUE ÇA T’A DEMANDÉ ET/OU APPORTÉ COMME TRANSFORMATION INTÉRIEURE?
À la suite d’une rupture, j’ai décidé de lire sur la croissance personnelle pour me guérir intérieurement. De livre en livre, je comprends mieux ma vie et le monde.

QUELLE PHRASE OU QUEL « SLOGAN » SOUHAITES-TU QUE L’ON DISE DE TOI QUAND TU AURAS QUITTÉ CETTE VIE TERRESTRE?
Il a réussi à laisser sa trace!

LES ŒUVRES QUI T’INSPIRENT :

Le secret (Rhonda Byrne). La science de la grandeur : Profonde sagesse pour faire croître le meilleur de soi (Wallace D. Wattles). La magie de voir grand (David J. Schwartz)

UN SITE WEB, DES OEUVRES LITTÉRAIRES, MUSICALES, ARTISTIQUES OU AUTRES, DONT TU ES L’AUTEUR(E) :

« Le départ du poétique » et « Mon calepin d’émotions ». J’ai aussi un livre de croissance personnelle en route.

QUOI D’AUTRE AIMERAIS-TU COMMUNIQUER?
Handicapé ou pas, nous pouvons toujours se dépasser!
Devise : Tout est possible!!!!!

MERCI Francis, de ta précieuse contribution à un Monde Meilleur.

Pour joindre Francis
Nom et titre : Francis Boulet, écrivain et associé USANA
Courriel :
francisboulet28@hotmail.com
Téléphone : 819 348-0747

N’hésitez pas à me contacter si vous connaissez des gens inspirants qu’on AURAIT avantage à connaître, ou à passer le mot pour faire connaître ces capsules au plus grand nombre de personnes possible.

Daniel Giguère, PCC certifié ICF

 

LE TEMPS DES POMMES AU QUÉBEC

2010-09-13 Auteure : Julie Anne Saucier

 

Habituellement à la fin du mois de septembre, les vergers québécois ouvrent leurs portes plus tôt cette année. Voici une petite introduction à cette tradition bien de chez-nous.

Qu’est-ce que le temps des pommes au Québec?

Ce happening n’est que de courte durée car le temps des pommes ne dure que deux ou trois semaines. Les années où la température le permet, il est possible d’en profiter jusqu’à quatre semaines.  Les fins de semaines, petits et grands se rassemblent sous les nombreux pommiers pour y dénicher les plus beaux fruits et profiter du décor.

Les origines d’une tradition

pommes1Les Québécois aiment à penser que cette tradition du temps des pommes est bien de chez-nous mais il faut retourner à la colonisation de la Nouvelle-France pour y constater les origines. C’est Louis Hébert (colon français) qui a apporté les premiers pommiers en Nouvelle-France dès 1617.

Bien que chaque pays producteurs en pomiculture se spécialise dans une ou deux sortes de pommes, au Québec on retrouve habituellement six variétés dans les vergers: McIntosh, Red Delicious, Spartan, Empire, Cortland et Paulared. Ce sont toutes des pommes rouges et chacune possède une qualité différente, c’est à dire que certaines sont davantage utilisées en compotes, d’autres dans des recettes et quelques-unes offrent le meilleur simplement en les croquant!

pommes3La pomme fait désormais partie de nos éléments du terroir puisqu’on s’en sert pour produire notre désormais réputé cidre de glace. Cette délicieuse boisson purement québécoise permet une utilisation plutôt judicieuse des dernières pommes accrochées à l’arbre. Il faut en effet extraire le jus et l’arôme de pommes gelées pour arriver à créer ce cidre peu commun. La Face cachée de la pomme et Le Domaine Pinacle représentent les deux plus grands producteurs de cidre de glace. La distribution se fait au Québec et partout dans le monde. Peut-être en retrouverez-vous de l’autre côté de l’océan?

 

Où profiter du temps des pommes?

Quelques endroits au Québec se sont forgés une solide réputation grâce aux nombreux vergers de qualité ouverts au public. En voici une liste non exhaustive :

-Dans la région de Québec, arrêtez-vous à l’Île d’Orléans.

-Dans la région de Chaudière-Appalaches, Lotbinière est un incontournable.

-Dans la région de Charlevoix, c’est la région de l’Isle-aux-Coudres qui attire.

-Dans la région des Laurentides, il faut penser à Oka.

-Finalement, LA capitale de la pomme au Québec, c’est sans conteste dans la région de la Montérégie, plus précisément à Rougemont que l’on retrouve la plus grande concentration de vergers. En voici quelques-uns : Les jardins d’Émilie, Pommeraie d’or, Verger 3 pommes.

Une activité aussi pour les touristes

pommes4On a parfois tendance à penser que l’auto-cueillette de pommes n’est pas favorable aux touristes mais de plus en plus, des activités sont organisées pour permettre à tous de profiter de ce temps de l’année. Voici trois suggestions :

1) Pommes en train (activité offerte par l’Agence Métropolitaine de Transport). Il s’agit ici d’une ballade aller-retour en train, à partir de Montréal, qui vous amène jusqu’aux plus beaux vergers de la région des Basses-Laurentides.

2) Le circuit agro-touristique Pommes en Fête, également dans la région des Basses-Laurentides (Oka, Saint-Eustache, Deux-Montagnes) propose un circuit pour visiter les plus beaux vergers de la région.

3) Si vous ne désirez pas cueillir des kilos de pommes car vous savez qu’en tant que touriste, il est plus difficile de pouvoir les cuisiner, profitez tout simplement d’un bel après-midi pour vous balader sous ces centaines d’arbres qui vous entoureront. Le dur choix vous reviendra de favoriser une région pour y dénicher votre prochain coup de coeur!

Quelques informations supplémentaires sur le temps des pommes

La pomme du Québec est le site de référence par excellence pour toutes les activités, informations nutritionnelles et recettes liées à ce fruit.

Il n’y a pas qu’au Québec où on retrouve de nombreux vergers. Si vous avez la chance de visiter la Colombie-Britannique, vous pouvez également découvrir la Vallée de l’Okanagan.

Et en terminant, si vous lisez cet article et que vous regrettez de manquer le temps des pommes, sachez que les auto-cueillettes au Québec débutent en juin avec les fraises et se terminent au mois d’octobre avec les courges et les citrouilles. À vous de profitez de ces petits plaisirs si simples!

Source : http://www.authentikcanada.com/fr/2010/09/13/le-temps-des-pommes-au-quebec/

 

POUR MARIE-ÉLODIE ET RAYMOND, UN COMBAT POUR LA VIE… SANS FRONTIÈRE

Dimanche 05.09.2010, 05:08 – La Voix du Nord

Marie-Elodie et Raymond| LES VISAGES DU DIMANCHE |
Marie-Élodie a vingt-cinq ans. Pas gâtée par la vie. Mais grâce à sa passion pour l’histoire des Canadiens venus combattre sur le sol français, elle a rencontré Raymond. Un « autochtone » à l’accent incomparable. Lui a 57 ans et souffre aussi. Tous deux souhaitaient vivre l’événement de Souchez, « Il était une fois le Pas-de-Calais libéré ».

PAR FRÉDÉRIC CAMUS

lens@info-artois.fr PHOTO DELPHINE PINEAU

Après une telle rencontre, on a l’impression d’avoir pris une leçon de vie de plein fouet. Et pourtant, le lieu semble si paradoxal. Souchez et ses collines environnantes ont vu souffrir tant de soldats, volontaires ou civils mobilisés. Deux guerres mondiales passant par là…

D’origine bretonne, ayant vécu à Auxerre avec ses parents, Marie-Élodie Huon dégage cette humilité chaleureuse qui explique son aventure : « Ma famille a été touchée par les guerres et je me sentais investie d’un devoir de mémoire. Mon grand-père a été gazé dans les tranchées en 14-18, il est revenu et il est mort à 90 ans. » Un jour elle s’est rendue sur un camp en Seine-et-Marne et en 2006 elle a suivi le Convoi de la Liberté d’Omaha. Des amis qui venaient souvent lui ont fait connaître Souchez. « Voilà des années, je cherchais des infos sur les combattants autochtones du Canada durant la Seconde Guerre mondiale. Je voulais élargir mes connaissances et les partager en écrivant des textes sur cette communauté si particulière. » C’est comme ça, par Internet, sur un forum de discussion entre « autochtones », qu’elle fait la connaissance de Raymond Cyr. Lui qui vient pour la première fois en France aura 58 ans en octobre. Ce n’est pas visible, mais il peine à coordonner les gestes des deux mains. Il comprend parfaitement la maladie de Marie-Élodie. Ils vivent ensemble depuis trois ans. Tous deux ont les yeux aussi clairs que l’Atlantique qui les séparait avant. « Nous habitons à Scherbrooke, une ville de 140 000 habitants, à deux heures de Québec et une heure et demie de Montréal », annonce-t-il d’un ton guttural sympathique.

« Ray » montre une petite médaille où se côtoient indiens, métis et soldats. Il pense, observe. C’est son caractère. « Vous savez, les Québécois ne voient pas ce genre de célébration de la même façon. Selon leur origine, les Canadiens ont dû apprendre à s’intégrer. Le choc des cultures est important.

Pour survivre, ils se sont « amérindianisés », si on peut dire. Ils ont perdu du monde à la guerre. Certains partaient à 20 ans en conscription volontaire pour échapper à la misère, revenaient écorchés mais en s’étant battus avec honneur. D’autres ne voulaient pas partir pour la Reine. Les reconstitutions, c’est pas leur truc, les combats se sont passés si loin… » Et puis les horreurs, il était gênant d’en parler. Raymond, descendant des Kitwocks (« les guerriers qui tuent en piquant »), dévoile son idée sur les conflits : « On se dit que toute guerre est justifiée, mais on ne peut pas faire son éloge. La dignité de l’homme, c’est sa faculté à tenir debout. La valeur du guerrier ne dépend pas de sa taille. » Comme les rapports homme – femme : « Quand je dis une « taquinerie » à Marie-Élodie, elle le prend pour une agression. Il faut s’adapter ! » Avant de partager la vie du bivouac, « Ray » confie un secret : « En arrivant, je me suis tourné vers l’Est et j’ai joué du tambour. C’est une cérémonie pour les miens car les esprits demeurent et ils accompagnent les vivants. »

Source : http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Lens/actualite/Secteur_Lens/2010/09/05/article_pour-marie-elodie-et-raymond-un-combat-p.shtml