Journal d’Handi-Capable

C’est le moment des récoltes de fruits et légumes pour le jardin d’Handi-Capable

ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE

C’est le moment des récoltes de fruits et légumes pour le jardin d’Handi-Capable

-Mathilde Tremblay, juillet 2021-

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(Nicolas Girard, responsable du jardin Handi-Capable, au moment des récoltes, Photos par Mathilde Tremblay)

En cette mi-août, les récoltes des jardins communautaires de Handi-Capable sont à leur apogée.

Fonctionnement des jardins

Depuis quelques étés, le jardin de Handi-Capable à Sherbrooke fourni des fruits et légumes aux personnes ayant une limitation physique. Il est constitué des plusieurs bacs de jardinage adaptés qui sont, entre autres, de hauteur accessible aux personnes assises dans un fauteuil roulant. Nicolas Girard, responsable du jardin, en explique le fonctionnement : « Ce jardin est strictement réservé aux personnes handicapées choisies par Handi-Capable et elles peuvent y faire pousser tout ce qu’elles désirent. »

Il donne l’exemple des plants de bleuets qui ont été plantés cette saison à la demande des utilisateurs des parcelles de terre, et ce, même si les cultiver demande une certaine préparation. En effet, les plants de bleuets sont dispendieux et nécessitent un engrais particulier pour acidifier le sol, mais ces obstacles ne freinent pas le jardin qui s’est procuré plusieurs plants de ce fruit pour satisfaire ses utilisateurs.

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(Les plants de bleuets du jardin Handi-Capable (à gauche en début de saison et à droite à la mi-août), Photos par Nicolas Girard et Mathilde Tremblay)

En produisant leur nourriture eux-mêmes, les jardiniers démontrent leur capacité et retirent de la fierté de leurs récoltes. Ainsi, le jardin de Handi-Capable s’inscrit dans les projets de l’organisme visant l’épanouissement des personnes vivant avec un handicap physique.

Verdure de toutes sortes de couleurs

Cette année encore, la fin du mois d’août sonne le temps des récoltes et de leur redistribution. M. Girard et le directeur de Handi-Capable, Raymond Cyr, s’activent pour préparer des paniers de fruits et légumes provenant des bacs de jardinage qui sont ensuite livrés directement chez les personnes à mobilité réduite en ayant fait la demande. Nicolas précise qu’en ce mois d’août, ce sont les bleuets, les concombres, les cornichons, les piments, les tomates, les laitues et les radis qui peuvent être récoltés du jardin.

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(Fruits et légumes du jardin de Handi-Capable, Photos par Mathilde Tremblay et Nicolas Girard)

Nouvelle étape franchie pour les Logements Handi-Cité

ACTUALITÉ/PROJET

Nouvelle étape franchie pour les Logements Handi-Cité

-Mathilde Tremblay, juillet 2021-

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Après quelques semaines d’attente et d’incertitude, le projet des Logements Handi-Cité passe finalement à l’étape de l’engagement définitif avec le contracteur pour réaliser la construction des logements. C’est un soulagement pour l’équipe responsable de Handi-Cité et pour les futurs résidents qui reçoivent ainsi la confirmation que les appartements seront bel et bien bâtis.

À l’heure actuelle, les deux épais bottins renfermant les plans de construction de Handi-Cité sont complétés et reposent fièrement dans le bureau des organisateurs du projet. Ils pourront officiellement servir à bâtir les logements adaptés aux personnes à mobilité réduite.

Le Gouvernement du Québec veut modifier sa Politique d’admissibilité au transport adapté

ACTUALITÉ/COMMUNAUTAIRE

Le Gouvernement du Québec veut modifier sa Politique d’admissibilité au transport adapté

-Mathilde Tremblay, août 2021-

transport
Le ministère des Transports invite les citoyens à s’exprimer sur les problématiques actuelles en ce qui concerne l’admissibilité au transport adapté au Québec.

Il y a de cela 20 ans…

Il y a plus de 20 ans, l’Office des personnes handicapées du Québec, le ministère de la Santé et des Services sociaux et quelques organismes se consultaient pour produire la Politique d’admissibilité au transport adapté qui est, aujourd’hui encore, appliquée par le ministère des Transports. Elle est utilisée pour réglementer les conditions d’admission au service de déplacement accessible.

Le Gouvernement du Québec estime qu’il est maintenant temps d’actualiser cette politique. Il souligne son souci de simplifier le processus d’admission qui peut être, actuellement, long et ardu. Pour ce faire, il lance une consultation publique. En remplissant un questionnaire mis en en ligne par le ministère des Transports, tous les citoyens concernés par le transport adapté peuvent donner leur opinion sur les modifications à apporter à la politique pour que celle-ci s’accorde mieux à leurs besoins.

Le questionnaire en question

Pour contribuer à la transformation de l’admissibilité au transport adapté, les personnes intéressées peuvent remplir le document Révision de la Politique d’admissibilité au transport adapté disponible en version papier ou électronique sur le site de Gouvernement du Québec. C’est un questionnaire d’une trentaine de pages permettant de s’exprimer sur plusieurs aspects entourant la politique.

Il est possible de répondre à chacune des questions ou seulement à celles qui intéressent le répondant. On y traite, entre autres, des types d’admission, de la gestion et réévaluation des dossiers, du Comité d’admission et des règles d’accompagnement relatives aux utilisateurs des moyens de déplacement adaptés. Tous les formulaires remplis doivent être remis à l’adresse politique.admissibilite@transports.gouv.qc.ca avant le 30 septembre 2021.

Deux nouveaux sports pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020

ACTUALITÉ/SPORT

Deux nouveaux sports pour les Jeux paralympiques de Tokyo 2020

-Mathilde Tremblay, août 2021-

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Pour la première fois de l’histoire des Jeux paralympiques, des matchs de para-badminton et de para-taekwondo seront disputés dans le cadre de la compétition Tokyo 2020.

Raquette et coup de pied

Ces deux nouveaux sports font le bonheur des athlètes et intriguent le public. Pour le para-badminton, ce sont 90 athlètes qui ont été sélectionnés pour compétitionner dans l’une des trois catégories définies à cet effet : fauteuil roulant, debout et petite taille. Il sera possible d’assister à l’épreuve de para-badminton dès le 2 septembre prochain.

De son côté, le para-taekwondo sera performé par des athlètes ayant un handicap physique au niveau des membres supérieurs. Ils compétitionneront dans une discipline appelée kyorugi qui est la portion combat du taekwondo. Les sportifs de cette discipline seront classés selon quatre niveaux d’atteinte à la mobilité de leur bras (k41 à k44) et s’opposeront aux personnes leur catégorie. Le coup de départ de l’épreuve sera également donné le 2 septembre.

Une athlète canadienne et presqu’un québécois

Le Canada sera représenté au para-badminton par Olivia Meier qui est une athlète de Winnipeg au Manitoba. Dans sa vidéo de présentation, la jeune femme explique qu’elle compétitionne en badminton depuis l’âge de 10 ans et que ce sont son grand-père et sa mère (tous les deux joueurs) qui lui ont donné envie de pratiquer ce sport. Aujourd’hui, Meier est classée 11ème en simple féminin en SL4 au niveau mondial.

Les espoirs canadiens pour le para-taekwondo étaient tournés vers Anthony Cappello, un Québécois de St-Constant. Le sportif était classé 3ème au niveau mondial dans la division K43 des moins de 61 kg avant le début des sélections pour les Jeux. Il ne pourra, toutefois, pas participer aux paralympiques cette année à cause d’une commotion cérébrale qui l’a empêché de combattre aux qualifications. Le Canada ne sera donc pas de l’épreuve de para-taekwondo cet été.

La créativité : c’est quoi, c’est où, qu’en pensent les scientifiques?

ACTUALITÉ/SCIENCE

La créativité : c’est quoi, c’est où, qu’en pensent les scientifiques?

-Mathilde Tremblay, août 2021-

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Cet article s’inspire du syndrome de la page blanche vécu par plusieurs personnes dont moi.

Découverte 2021 : des gènes de créativité uniques à l’Humain

Le 21 avril dernier, une équipe de chercheurs a publié dans la revue Nature Molecular Psychiatry sa récente découverte. Ces scientifiques ont remarqué que l’Humain (Homo sapiens) est le seul de ses confrères à avoir plus de 200 gènes associés à la créativité. Ces mêmes gènes ne se retrouvent pas dans l’ADN de l’Homme de Neandertal ni dans celle du chimpanzé.

Cette créativité unique à l’espèce humaine est, selon l’équipe, peut-être l’un des éléments clé ayant permis la survie et l’évolution de l’être humain. Pour le psychiatre Jean Cottraux, la créativité est à la source de la capacité que l’Homme a de trouver des solutions aux problèmes qu’il rencontre et aux questions qu’il se pose. La créativité, explique-t-il, se déploie lorsqu’une personne est en mesure de réaliser son potentiel personnel en appliquant ses talents à une réalisation concrète. Ainsi, l’Humain devrait sa survie à cette aptitude encodée dans ses gènes à créer de nouvelles choses pour s’exprimer et se comprendre (les arts par exemple) ou pour améliorer ses conditions de vie (le feu, par exemple, au temps de la préhistoire).

Innover le quotidien à coup d’accessibilité

Les experts divisent aujourd’hui la créativité en quatre niveaux. Ils appellent le premier « Mini-c ». Celui-ci sert à décrire la créativité vécue seule et non partagée. Le deuxième, « Petit-c », concerne la créativité qui est utilisée pour améliorer le quotidien et s’adapter à l’environnement. Le suivant, « Pro-c », s’applique à la créativité exprimée dans un cadre professionnel. Le dernier niveau, « Grand-c », qualifie la créativité qui permet de changer ou marquer le monde par son originalité ou son utilité.

Dans tous ces cas, l’esprit créatif est ce qui permet d’imaginer de nouvelles solutions aux problèmes du quotidien et d’aller de l’avant comme le rappel M. Cottraux. Par exemple, l’imagination humaine a permis la création de bagues liseuses pour les aider les personnes non-voyantes à lire les documents qu’elles ont en main et celle de cartes communes indiquant les lieux accessibles aux individus à mobilité réduite. Ces outils originaux permettent de rendre l’environnement de plus en plus accessible et témoignent de l’utilité de la créativité.