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Le PAD (Programme d’adaptation de domicile) 

maintenu malgré la baisse des crédits

 

OPHQ   Express-O Volume 8, numéro 9 – 5 février 2015

ACTUALITÉS

Le PAD (Programme d’adaptation de domicile) maintenu malgré la baisse des crédits

https://www.ophq.gouv.qc.ca/publications/cyberbulletins-de-loffice/express-o/volume-8-numero-9-5-fevrier-2015/actualites/le-pad-maintenu-malgre-la-baisse-des-credits.html

 

La réduction des crédits de transfert destinés à l’aide à l’amélioration de l’habitat (d’où provient en grande partie le financement du Programme d’adaptation de domicile [PAD]) annoncée pour 2014-2015 a soulevé une vague d’inquiétudes au cours des six derniers mois. De fait, tout portait à croire que cette diminution de budget allait affecter le PAD, une mesure significative pour répondre aux besoins essentiels de milliers de personnes handicapées.

L’aide financière accordée dans le cadre du PAD permet à des personnes handicapées de faire adapter leur logement afin qu’elles puissent y entrer et en sortir, de même qu’y accomplir leurs activités quotidiennes.

Entre 2009 et 2014, le budget du PAD a été haussé significativement, passant de 4,2 M$ à plus de 20 M$, ce qui a permis de réduire le délai de traitement moyen d’une demande de 45 mois à 23 mois. Mais le 4 juin dernier, lors du dépôt du budget 2014-2015 du gouvernement du Québec, on apprenait que l’enveloppe budgétaire dédiée à l’aide à l’amélioration de l’habitat était considérablement amincie (-37 %).

Préoccupé par le maintien de ce programme, l’Office des personnes handicapées du Québec en a discuté avec la Société d’habitation du Québec (SHQ), laquelle administre le PAD. L’Office tenait à souligner l’importance de préserver le financement octroyé à ce programme pour éviter que les nombreuses personnes handicapées en attente d’une adaptation de leur domicile ne se retrouvent dans des situations préjudiciables.

Se montrant sensible aux besoins en cette matière, la SHQ a rapidement pris des mesures qui ont mené à la suspension des autres programmes d’amélioration de l’habitat afin de dégager les sommes nécessaires pour la poursuite du PAD jusqu’au 31 mars 2015.

Malgré ces efforts, les autorisations d’engagement de travaux ont dû être interrompues temporairement au cours de l’automne. Elles ont repris le 12 décembre dernier, alors que la SHQ obtenait l’enveloppe budgétaire nécessaire à la poursuite de ses interventions dans le cadre de la programmation 2014-2015 du PAD.

Au cours des derniers mois, l’Office et la SHQ ont ainsi été régulièrement en contact. Comme il n’existe pas d’enveloppe dédiée assurant la poursuite du PAD pour les prochaines années, l’Office continuera à suivre le dossier de près. Il souhaite que le budget de ce programme soit pérennisé et que les délais d’attente diminuent.

Dans un contexte de vieillissement de la population, qui entraînera une hausse du taux d’incapacité, les mesures comme celles du PAD deviennent de plus en plus importantes. À plus forte raison, le PAD a des retombées positives sur les dépenses publiques : réduction des coûts liés au recours aux ressources d’hébergement et aux services de soutien à domicile.

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Le directeur de Handi-Capable, Raymond Cyr, a établi une fondation pour jeunes Sourds en 1999 

 

 

Le directeur de Handi-Capable, Raymond Cyr, a établi une fondation pour jeunes Sourds en 1999 pour aider Joanne Poisson et son enfant sourd. Le 1er financement fut obtenu par un défilé de mode de Jean Airoldi * organisé à la Toque Rouge, par Joanne.  Quel défi! Cette même année, Raymond réorganise juridiquement La fourmilière (une des dernières coopératives d’actions sociales survivantes qui était appelée à disparaître sous peu au Québec) et lui donne sa nouvelle enseigne longue durée en Santé et Services sociaux (OSBL). Un groupe de membres de Handi-Capable travaille présentement à un projet d’appartements pour accueillir des personnes handicapées physiques, à Sherbrooke. Des nouvelles seront livrées.

 

Bientôt un centre de répit à Eastman Publié le 29 janvier 2015 à 06h46 | Mis à jour le 29 janvier 2015 à 06h46

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Joanne Poisson et Christine Cadoux projettent de créer ensemble un centre de répit et d’hébergement pour personnes handicapées au pied du mont Orford, à Eastman.

 

La Tribune, Jean-François Gagnon

 Jean-François Gagnon

La Tribune

(EASTMAN) Mère d’un garçon souffrant de déficience intellectuelle et de surdité, Joanne Poisson rêvait d’ouvrir un jour une résidence pour personnes handicapées. Ce rêve est longtemps demeuré caché dans un des tiroirs de sa pensée, mais il s’agit aujourd’hui d’un projet concret susceptible de se réaliser à court terme.

Mme Poisson fait équipe avec Christine Cadoux pour concrétiser son projet. Les deux femmes ont entrepris de transformer la maison de Mme Cadoux, qui devait à l’origine devenir une résidence pour aînés, en un centre de répit et d’hébergement pour déficients intellectuels, autistes, sourds et autres personnes présentant un handicap d’importance modérée.

Les deux femmes se sont connues il y a environ un an et demi. L’amitié s’est vite installée entre elles et, après peu de temps, elles ont décidé d’unir leurs forces.

Joanne Poisson raconte avoir été reversée quand elle a appris à quoi ressemblait la demeure de Christine Cadoux à Eastman. Elle était quasi-identique à un dessin qu’elle avait couché sur le papier, des années auparavant, et qu’elle avait enfermé dans une petite bouteille.

« En 2000, lorsque j’ai mis ce dessin dans une bouteille, j’avais fait le voeu d’avoir un centre comme celui qu’on ouvre en ce moment, raconte Mme Poisson. J’ai retrouvé ma petite bouteille en 2013. C’est très spécial de voir ce qui arrive en ce moment. »

Le bâtiment qui accueillera le centre a la forme d’une croix. Pendant des années, Mme Cadoux a élevé des animaux dans une des ailes de cet immeuble. Une autre aile a été transformée en large garage.

Évalués à 350 000 $ au total, les travaux visant à rénover et recycler le bâtiment ont déjà été amorcés. Les animaux ont notamment quitté la portion de la maison qu’ils occupaient, laquelle accueillera la section qui sera réservée aux handicapés présents pour un court séjour seulement.

Jusqu’à 80 personnes

« Avec les installations qu’on prévoit aménager, on pourrait avoir jusqu’à 80 personnes à la fois. Sur ce nombre, 18 ou 20 seraient des résidents à long terme. Les autres seraient ici pour de courtes périodes d’au maximum un mois », explique Christine Cadoux.

Celle-ci ajoute que le futur Manoir André Morin, baptisé ainsi en l’honneur de l’ex-conjoint de Mme Poisson, recevra éventuellement des parents âgés avec leurs enfants handicapés. « Ce serait un service unique. Une fois que le ou les parents ne seraient plus autonomes, l’enfant aurait la possibilité de rester avec nous », note Mme Cadoux.

Aux yeux de cette dernière, il ne fait aucun doute que la demande pour un centre de ce genre existe dans le secteur d’Eastman. « Dans la MRC de Memphrémagog, il n’y a pas de lieu similaire. Pourtant, on dénombre au moins 150 familles avec enfants handicapés dans la MRC. »

http://www.lapresse.ca/la-tribune/estrie-et-regions/201501/29/01-4839452-bientot-un-centre-de-repit-a-eastman.php?utm_categorieinterne=trafficdrivers&utm_contenuinterne=envoyer 

 http://www.canalvie.com/emissions/quel-age-me-donnezvous-1.1398758?episode=1422894600

Pub 8 mars

INVITATION

Pour la Journée internationale des femmes,

Le Comité femmes d’Handi-capable

vous invite le 8 mars 2015

 

Venez jouer au jeu le ‘ Tricheur ’ qui portera sur 120 ans du féminisme, et à venir écouter le témoignage d’une  femme handicapée vivant sa vie et prouvant  que le féminisme est positif.

Date : 8 mars 2015

Heure : 19h30 à 21h30

Endroit :   Centre communautaire et culturel de l’Arrondissement  de Jacques-Cartier / Salles regroupées 121-120,   2050-B Boul de Portland Sherbrooke, QC, J1J 1T9

Sylvie Godout, pour le Comité femmes de Handi-Capable  madamesylvie@hotmail.com

ApresBarricades

COLETTE JEAN, organisatrice de la manifestation du 6 février, devant la caméra,

entourée de Mélanie Bérard (gauche) et France Croteau, RUTASM (droite)

 

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Publié le 06 février 2015 à 19h29 | Mis à jour le 06 février 2015 à 19h29

Manif pour le transport adapté

Camille Dauphinais-Pelletier
La Tribune

(Sherbrooke) Délais de plusieurs jours avant de pouvoir obtenir un transport, abolition des transports réguliers pour les activités de loisirs, retards au travail et aux rendez-vous; les situations vécues depuis l’automne 2014 par les usagers du transport adapté les ont poussé à sortir manifester, vendredi matin au coin des rues King et Belvédère.

C’est la Sherbrookoise Colette Jean, qui se déplace elle-même en fauteuil roulant, qui a organisé la manifestation par exaspération. « La STS agit de façon pécuniaire et oublie la dimension humaine », a-t-elle affirmé, soulignant que les conséquences de la baisse de service pouvaient être très importantes pour les personnes handicapées, allant de l’arrêt d’activités sociales à la dépression.

Pas des militaires

« On est tannés de se faire dire de se discipliner, qu’on n’est pas à notre affaire… Je suis désolée, mais on est probablement les plus disciplinés de la société. Et on n’est pas des militaires, on est des personnes sociales », poursuit celle qui demande l’abolition du nouveau poste d’adjointe au service d’exploitation de la STS, qui « coûte trop cher ».

La présidente du Regroupement des usagers du transport adapté de Sherbrooke (RUTASM), France Croteau, a célébré la détermination de la trentaine de personnes qui s’étaient déplacées vendredi, pour la plupart enveloppées dans de grosses couvertures. « Ce qu’on voit ici aujourd’hui, c’est du courage. Plusieurs personnes handicapées ne peuvent pas bouger leurs jambes pour se réchauffer. Mais elles tiennent au transport adapté, elles ne veulent pas qu’on bloque leur vie », a-t-elle soutenu, mentionnant que plusieurs autres auraient aimé pouvoir venir.

Appui de Monchénou

Le directeur général des Résidences Monchénou, David Caron, était présent à la manifestation. L’organisme constate que depuis l’automne 2014, il doit effectuer plus de transports à ses résidents, qui ne peuvent plus avoir autant accès au transport adapté qu’auparavant.

« Dans notre organisation, on a des plans B et C pour les résidents, mais ce n’est pas le cas de tout le monde à Sherbrooke. On ne peut pas rester silencieux devant une gestion qui n’est pas collaborative, qui semble unilatérale, un entonnoir qui ne semble pas être en faveur d’une recherche de solutions», affirme M. Caron.

De telles coupures dans le service ne peuvent être justifiées par des contraintes budgétaires, selon lui. « L’argument de la capacité de payer des contribuables commence à être déplacé. On parle ici d’une situation qui se trouve au rang de la dignité, de la justice et de l’équité.

« En ce moment, le seul critère qu’ils semblent avoir à la STS est la rentabilité, et la Ville semble cautionner à 100 % ces orientations. D’un autre côté, on entend qu’il y a un toit qui se prépare pour place Nikitotek, des achats d’immobilisations pour un centre sportif, des fonds donnés à la maison de l’eau… on voit où sont les priorités », poursuit celui qui interpelle l’ensemble des élus sherbrookois à se prononcer dans le dossier.

« C’est un peu cliché, mais il faut le dire : si M. Vachon ou M. Sévigny perdaient l’usage de leurs jambes l’instant d’une journée et devaient se véhiculer dans Sherbrooke, ils trouveraient ça ardu. »

 

Barricades

LE MILIEU DES PERSONNES HANDICAPÉES MANIFESTE SON DÉSACCORD ET MONTERA AUX BARRICADES. VOYEZ CET ARTICLE. 

 

Publié le 02 février 2015 à 09h52 | Mis à jour le 02 février 2015 à 09h52

La STS doit être à l’écoute de sa clientèle handicapée

 RobertPoeti

Robert Poëti

ARCHIVES LA PRESSE

Alors que la Ville vient d’octroyer 14,5 M$ à la STS, soit 1,3 M$ de plus que l’an passé, notre Société de transport se comporte, en ce début d’année, comme si elle était déjà déficitaire et continue ses mesures contraignantes entraînant des refus à plusieurs usagers et un non-respect de leur droit au transport.

Vous préconisez que les sociétés de transport en commun revoient leurs façons de faire, sans couper les services aux usagers, mais ici à Sherbrooke, on veut revoir les façons de faire des « usagers » utilisant le transport adapté.

On dit vouloir les « discipliner », les rendre plus « responsables » au niveau des annulations et des voyages blancs, les interpeller sur leurs « choix de sorties », alors qu’on ne note pas de changement à la direction de l’organisme. On a grossi le personnel à l’été 2014 (adjointe au service à l’Exploitation) pour faire une restructuration de l’utilisation du transport adapté, en changeant les règles d’utilisation sans aucune consultation du milieu des personnes handicapées, y incluant le RUTASM, qui a participé par le passé à toutes les révisions des Règles d’utilisation du transport adapté.

Nous demandons donc votre intervention pour discipliner notre STS à plus de respect de la clientèle handicapée, mais aussi nous osons vous demander d’au moins « indexer », comme l’a fait votre prédécesseur, de 2 % (niveau d’inflation) les sommes promises au transport adapté.

Nous espérons que la STS recommence à être à l’écoute des besoins de la clientèle handicapée, et qu’elle aille dans le sens de ne pas stopper la hausse de l’achalandage, en s’assurant de demander les sommes possibles annoncées dans votre Programme d’aide financière. Merci, Monsieur le Ministre, de l’attention que vous porterez à notre demande.

Raymond Duquette

Président du RUTASM

Colette Jean

Responsable de la Manifestation du 6-2-15