Actualité

ATTENTION À LA VENTE PAR SOLLICITATION

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ATTENTION À LA VENTE PAR SOLLICITATION
Par téléphone, à domicile et par Facebook

 

Y a-t-il de la vente par sollicitation dans votre secteur? Si oui, avisez l’ACEF Estrie dès que possible au 819 563-8144. Suite à un signalement, l’ACEF organisera un blitz d’information dans le secteur. En nous informant rapidement, vous pouvez aider des gens à être vigilants face à la vente sous pression. Vous pouvez aussi aider ceux qui regrettent d’avoir signé un contrat coûteux à annuler dans les 10 jours.

 

Les motifs invoqués pour obtenir un rendez-vous sont souvent la visite gratuite d’un expert en efficacité énergétique ou d’un inspecteur ainsi que des subventions. Il y a aussi, beaucoup de publicité sur Facebook invitant les gens à s’inscrire pour profiter de subventions ou inspections gratuites. Une fois sur place, on cherche à vous vendre des produits tels une thermopompe, ou l’isolation et décontamination de l’entretoit.

 

Si on vous sollicite

  • Refusez un rendez-vous

  • Avisez l’ACEF au 819 563-8144 ou à info@acefestrie.ca

  • Ne signez jamais rien le jour même

  • Refusez de signer sous pression

Si vous avez déjà signé

Vous disposez de 10 jours pour annuler un contrat de vente itinérante sans motif à partir de la date de la signature, et ce même si le produit a été livré ou si le service a été rendu. Il suffit d’envoyer le formulaire de résolution (fourni avec le contrat) par courrier recommandé. Après le délai de 10 jours, c’est plus compliqué, mais il y a parfois quelque chose à faire. Pour plus d’informations, contactez l’ACEF Estrie à info@acefestrie.ca ou 819-563-8144.

En ce qui concerne Suzette et ses clémentines

ACTUALITÉ/ALIMENTATION

En ce qui concerne Suzette et ses clémentines

-Mathilde Tremblay, novembre 2022-

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(Les clémentines font leur entrée dans les marchés)

Du mois de novembre à celui de décembre, ce sera la saison des clémentines. Durant cette période, elles sont excellentes à déguster fraîchement sorties de leur pelure. D’un autre côté, la cuisine française propose d’en faire un beurre. Ce beurre de clémentines s’appelle Suzette.

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Le chef français Jean-François Piège détient deux étoiles Michelin et une recette de beurre Suzette à tout casser.

Elle va comme suit :

D’abord, vous aurez besoin de sucre en morceaux et, bien-sûr, de clémentines. Il vous faudra frotter les morceaux de sucre sur les clémentines non-pelées. Le sucre pourra ainsi s’aromatiser au zeste de clémentines.

Une fois les clémentines entièrement zestées, faites chauffer leur jus dans une casserole. Ajouter les morceaux de sucre au jus pour les y dissoudre.

Portez le tout à ébullition jusqu’à ce qu’il réduise de moitié. Faites-y fondre ¼ tasse de beurre et retirer du feu.

Filtrez le mélange pour retirer la pulpe des clémentines.

Pour la touche finale, le chef Piège ajoute une cuillère à soupe de Grand Marnier, le zeste d’une orange et le jus d’un tier de citron. Ces derniers venus sont optionnels (mais très bons).

Il semblerait qu’on peut en mettre partout

Quoi faire avec du beurre de clémentines me direz-vous. Il a l’air d’avoir un goût si particulier qu’il est difficile d’imaginer dans quels plats l’incorporer. En fait, il semblerait que le beurre Suzette peut rehausser les recettes sucrées comme salées. Il est populaire avec les crêpes. Les crêpes Suzette sont d’ailleurs un dessert français bien connu. Il peut également être utilisé pour accompagner les gaufres au déjeuner.

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Lorsque préparé avec peu (ou pas) de sucre, il peut être servi avec du poisson ou des fruits de mer. Le beurre Suzette est particulièrement apprécié avec la sole et les coquilles Saint-Jacques.

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ActReflex

ACTUALITÉ, RÉFLEXION, RECETTE DE CUISINE, CONSEIL, CRÉATION : ON EST PRÊT

Le journal est à la disposition des membres de Handi-Capable. Si vous avez quoi que ce soit que vous aimeriez transmettre au journal, envoyer le tout par courriel à mathilde.tremblay201503@gmail.com.

Faune Sauvage

ACTUALITÉ/NATURE

Nouvelles de la faune sauvage

-Mathilde Tremblay, novembre 2022-

Un moment pour prendre des nouvelles des animaux et de l’environnement.

Les manchots empereurs viennent d’être protégés par la Loi sur les espèces en voie de disparition

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Depuis le 25 octobre dernier, l’espèce des manchots empereurs figure dans le registre public des espèces en péril. Son nouveau statut, reconnu à l’échelle internationale, obligera tout projet de développement en Antarctique à considérer son impact sur cet animal. Les pêches industrielles seront également limitées pour garder du poisson pour cet oiseau des glaces.

Les manchots empereurs forme actuellement une population de 500 000 individus. C’est leur dépendance aux banquises comme milieu de vie qui les rend si vulnérables. La fonte des banquises causée par le changement climatique leur promet un avenir sombre. C’est ce qui a mené la Woods Hole Oceanographic Institution à estimer l’évolution de la population de cet oiseau à la lumière des conditions climatiques avenir. La perte de leur habitat, selon cette étude, pourrait entrainer la disparition de 70% des 500 000 manchots.

 

Naissance de bébés castors à l’état sauvage dans des comtés de l’Angleterre pour la première fois depuis 400 à 600 ans

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Cet été, l’Angleterre a observé le retour officiel des castors dans ses forêts après l’extinction de cette espèce animale il y a de cela plusieurs siècles. L’an dernier, un castor male et un castor femelle avaient été introduits dans les comtés de Dorset, Norfolk, Cheshire et Derby. Les femelles ont donné naissance à de petits castors à la grande joie des scientifiques du Wildlife Trust qui sont à l’origine du projet. Il est espéré que ces nouvelles populations de rongeurs bâtissent des barrages et recréent des étangs. Grenouilles et oiseaux aquatiques s’en trouveraient sauvés à leur tour.

Le Canada rejette le projet d’expansion de la mine de fer Mary River au Nunavut

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Le 16 novembre 2022, le projet visant à doubler la production de la mine Mary River sur l’île de Baffin a été refusé par le ministre fédéral des Affaires du Nord. Cette décision permettra la protection des narvals de la région qui sont des mammifères marins déjà statués comme quasi menacés. Le refus assure également la préservation des droits de la communauté Inuit de Pond Inlet sur ses terres.

Notre consommation d’eau virtuelle attire l’attention des scientifiques

ACTUALITÉ/SCIENCE

Notre consommation d’eau virtuelle attire l’attention des scientifiques

-Mathilde Tremblay, novembre 2022-

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Si la quantité d’eau consommée par une famille nord-américaine à chaque jour a longtemps été estimée à 137 litres, ce nombre s’est vu augmenter à 4 000 litres par personne depuis l’intégration de la notion d’eau virtuelle au calcul.

Notre consommation d’eau invisible

Qu’est-ce qui est entendu par « eau virtuelle »? L’eau virtuelle est la quantité d’eau nécessaire pour produire le bien ou la nourriture qu’une personne consomme. Elle est dite « virtuelle » puisque c’est une eau qui n’est pas visible à l’œil.

Le chandail que l’on achète au magasin ne dégouline pas; pas plus que le filet de bœuf dans le panier d’épicerie. Pourtant, ces produits ont nécessité d’énorme quantité d’eau pour arriver à leur forme finale. Les plantations de cotons, par exemple, doivent être irriguées régulièrement pour fournir la fibre nécessaire au chandail. La vache doit boire ainsi que manger des céréales provenant de plantations irriguées pendant environ trois ans avant d’être abattue. L’eau utilisée pour générer le vêtement et son partenaire protéiné est invisible dans le produit fini, mais bel et bien retirée de l’écosystème. C’est de l’eau virtuelle.

L’eau que nous mangeons

« The water we eat » (l’eau que nous mangeons), c’est avec cette phrase accrocheuse qu’Angela Morelli, chercheuse en changement climatique et santé, entame sa discussion sur l’eau virtuelle présente dans notre nourriture. Si manger de l’eau peut sembler étrange à priori, c’est exactement ce que nous faisons et, de l’eau, nous en mangeons des tonnes à tous les jours. Morelli estime qu’en moyenne une personne mange 3 496 litres d’eau virtuelle par jour.

De son côté, le doctorant en environnement, Darren Bardati, dans sa présentation sur l’eau virtuelle, donne des exemples concrets d’aliments du quotidien et de la quantité d’eau nécessaire à leur production. Le tableau ci-dessous permet de visualiser rapidement comment quelqu’un peut en arriver à consommer ces 3 496 litres. Disons qu’avaler deux tasses de café, un hambourgeois, un vers de vin et terminer sa soirée avec un verre de lait et un dessert suffit pour atteindre ce chiffre aux apparences vertigineuses.

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(Bardati, D. (2020). Chapitre 11 Eau [Diapositives])

Ce qui peut être fait pour réduire sa consommation d’eau virtuelle

L’eau potable, en tant que ressource essentielle à la vie et que ressource de plus en plus rare, appelle à être consommée de manière réfléchie. C’est d’ailleurs le combat que mène madame Morelli qui propose des solutions pour réduire la quantité d’eau consommée par personne en termes d’eau virtuelle. Elle explique, dans son infographie « The Water We Eat », que la viande est l’aliment nécessitant le plus d’eau pour être produit (c’est pour cela que le hambourgeois de tout à l’heure affiche un 2 400 litres d’eau).

Elle propose de réduire la viande dans l’alimentation. Si nous achetons de la viande, il faut chercher celle provenant d’animaux nourris à l’herbe plutôt qu’au grain comme ça l’eau virtuelle contenu dans le grain est évitée. Finalement, il est préférable d’acheter ses vêtements en friperie plutôt que neufs pour prévenir la surproduction de cotons.