RÉSUMÉ HEBDOMADAIRE
10 avril 2009
Bonjour,
Ce week-end de Pâques, je fêterai la renaissance du printemps! Cette saison me fait revivre!
Francis
LE CHAT DE MARC
Si tu as des idées, envoie-les moi.
Voici un beau cadeau de Colette à http://www.handi-capable.net/le-chat-de-marc/197-rire-pour-la-sante.
Marc
POUR UN QUÉBEC SANS PAUVRETÉ
Dans le cadre de sa lutte contre la pauvreté, le Collectif pour un Québec sans pauvreté nous invite à Québec, le 14 mai prochain. Le rendez-vous est donné sur la colline parlementaire, pour déposer les milliers de signatures recueillies en appui à cette lutte.
Pour plus de renseignements, rejoignez la personne responsable du transport en Estrie :
Lyne Marcoux, Collectif régional estrien pour un Québec sans pauvreté
819-829-3822
Henriette
CONFÉRENCE
Le Centre de santé des femmes de l’Estrie est financé par l’Agence de la santé et des services sociaux de l’Estrie et par Centraide Estrie.
Lise-Anne Simoneau, naturopathe, vous propose différentes façons naturelles d’atténuer les manifestations de la ménopause.
Quand? Mercredi, 15 avril 2009, de 19 h à 21 h
Où? 420, rue Marquette, à Sherbrooke
Coût : Membre : GRATUIT
Non-membre : 2 $
MAUVAIS TRAITEMENTS D’ENFANTS HANDICAPÉS
Une étude américaine récente révèle que les soignants sont 1,7 fois plus susceptibles d’abuser d’enfants handicapés que d’enfants qui ne le sont pas. Des recherches canadiennes laissent penser que les risques de violence envers les personnes handicapées peuvent être jusqu’à cinq fois plus élevés que dans l’ensemble de la population.
Faits à considérer
Les parents peuvent entretenir des préjugés négatifs envers le handicap de leur enfant. Dans certaines cultures, la honte et le déni peuvent être assez forts pour que la famille cache l’enfant handicapé. Malgré tout, les enfants vivant dans des établissements courent plus de risques de mauvais traitements que ceux qui grandissent dans leur famille.
En quoi consistent les mauvais traitements envers ces enfants?
La violence envers les enfants s’accompagne toujours d’un abus de pouvoir. La violence se présente sous forme d’insultes, d’humiliations ou de manipulation, de négligence des besoins, en ignorant ou isolant l’enfant, d’abus physiques ou sexuels. Chaque fois qu’un adulte utilise sa supériorité physique ou sociale de façon destructive et nocive, il y a violence.
Les enfants handicapés sont-ils plus susceptibles d’être victimes de mauvais traitements?
Chez les enfants handicapés, la dépendance et la vulnérabilité sont plus présentes. Pour plusieurs, ils sont incapables de voir, d’entendre, de se déplacer, de communiquer, de s’habiller, de faire leur toilette ou de prendre leur bain de façon indépendante. Ils sont plus susceptibles de recevoir des soins personnels de façon rude, peu soignée, gênante ou négligée. Ils sont vulnérables à des comparaisons injustes et irrespectueuses. Leurs besoins d’aide peuvent les amener à avoir une faible estime d’eux-mêmes. Leurs différences peuvent les empêcher de participer à des activités familiales et communautaires ce qui les isole socialement. Ils sont plus susceptibles de recevoir des soins personnels de gens qui n’ont pas de liens affectifs avec eux.
Les enfants dont l’intellect ou les moyens de communication sont différents risquent de ne pas être crus, compris ou écoutés s’ils essaient de signaler la violence dont ils sont victimes. Les enfants qui ne comprennent rien à leur corps ou qui sont précoces sur le plan sexuel s’exposent à de plus grands risques d’agressions sexuelles.
Le stress causé par les soins de santé continus, la difficulté de trouver des services de garde convenables, le fardeau financier et l’isolement social, ou encore la dépression rend les soignants plus susceptibles de donner de mauvais traitements. Considérer les enfants handicapés en fonction de leur handicap, limite sérieusement la perception que peut avoir l’enfant de ses propres aptitudes, de ses intérêts, de ses rêves et de son avenir. Il est souvent enseigné aux enfants handicapés de se soumettre aux adultes, en particulier lorsqu’ils visitent un médecin ou un thérapeute. Il devient ainsi très difficile pour l’enfant de distinguer entre les demandes légitimes ou abusives des adultes. Les enfants handicapés ont moins l’occasion d’établir leurs limites personnelles que les autres enfants.
Comment prévenir les mauvais traitements envers les enfants handicapés?
Les enfants handicapés ont besoin de connaissances en sécurité, autodéfense, sexualité saine et affirmation de soi. Ils ont le droit de se protéger, d’être traités de façon respectueuse, partout.
Les parents et les autres adultes peuvent avoir besoin de formation et de soutien, y compris sur les handicaps, les risques potentiels et les signes de mauvais traitements. Il est important d’écouter et de surveiller les changements de comportement de l’enfant. Surtout s’il a de la difficulté à parler.
Les professionnels doivent considérer les enfants handicapés comme des personnes, non comme des « cas de diagnostic ». Les professionnels de la santé doivent prendre le temps de bien expliquer à l’enfant ce qu’ils lui feront et d’écouter ses objections, pour s’assurer que sa coopération reflète un consentement réel et éclairé. Les personnes qui travaillent auprès d’enfants et de leur famille doivent devenir plus habiles à déceler les cas de mauvais traitements ou de négligence.
Notre société doit fournir un soutien aux familles, de façon à ce qu’elles puissent répondre aux besoins des enfants handicapés. Comme un handicap entraîne souvent des dépenses élevées dès la naissance et tout au long de la vie, il faut que des ressources soient disponibles pour que les familles puissent avoir accès à des services adéquats et fiables et à l’équipement dont elles ont besoin.
Signaler les mauvais traitements d’un enfant handicapé
Contrairement à ce que croient certaines personnes, les mauvais traitements des enfants ne sont pas qu’une affaire privée à la famille. Tout citoyen devrait faire un signalement lorsque la dignité, la sécurité ou l’intégrité physique d’un enfant handicapé sont mises en péril de quelque façon que ce soit.
Pour plus de détails, voir le Centre national d’information sur la violence dans la famille, de l’Agence de la santé publique du Canada.
Source : http://www.phac-aspc.gc.ca/ncfv-cnivf/violencefamiliale/html/nfntsdisabl_f.html
Recherche : Richard Dion
Résumé : Maurice Richard