LA TERRE, L’ÉDUCATION ET LA TECHNOLOGIE
20 avril 2012
Bonjour,
Comment allez-vous?
Le beau temps revient après un 2e petit hiver.
Il faut que je vous avoue que, même si je suis motivateur, cette période m’a affecté moralement. Après un semblant d’été en mars, retomber au froid avec toujours des nuages, c’est dur!
Pourquoi je vous parle de cela? Simplement pour vous faire réaliser ceci : même si vous êtes considéré comme une personne super forte, acceptez des moments de faiblesses, car c’est par ceux-ci que nous nous renforçons…
Je ne peux finir ce mot sans vous rassurer. Je vais super bien et j’adore vraiment ma nouvelle vie!
Amicalement,
Francis Boulet
JOUR DE LA TERRE
Le 22 avril prochain, c’est la Journée mondiale de la Terre. Ce jour-là, différentes manifestations citoyennes sont organisées pour réclamer le respect de l’environnement et du bien commun. Localement, un rassemblement est prévu au parc Jacques-Cartier, à 13 h 30.
Info : https://www.facebook.com/events/198836943563234/
Courriel : Fabien.Burnotte@cegepsherbrooke.qc.ca
Si vous ne pouvez y participer, vous pouvez signer la déclaration que vous trouverez à l’adresse suivante : http://22avril.org/declaration/. En voici un extrait :
Hommes, femmes et enfants de bonne volonté
Nous nous rassemblons pour dire au monde que nous avons à cœur
La Terre riche, généreuse et fragile que nous habitons
Et la défense du bien commun en ce pays.
Henriette Germain
Thématique 2012-2013 : Santé et environnement
Est-ce que la pollution des grands centres urbains influence la santé des Autochtones? Est-ce que les changements climatiques menacent notre santé mentale? Les médicaments que nous consommons peuvent-ils être responsables de la disparition de certaines espèces de plantes? Et les poissons qui ingèrent du plastique, peuvent-ils affecter notre santé?
Préoccupé par les liens qui existent entre notre environnement et notre santé, le Jour de la Terre Québec a choisi d’aborder ce sujet pour sa thématique 2012-2013. Du 16 avril au 22 avril 2012, venez découvrir les liens entre l’environnement et la santé en répondant à une question par jour sur la page Facebook du Jour de la Terre Québec. Vous courrez la chance de remporter de nombreux prix, tout en comprenant mieux les impacts de nos choix de consommation et de vie sur la santé de notre environnement, mais également sur la nôtre et celle des êtres qui nous sont chers.
Les produits que nous utilisons se doivent d’être sains pour les consommateurs, les fabricants et tout autant pour l’environnement! Découvrez les sept thèmes sur lesquels le Jour de la Terre Québec a décidé de réfléchir cette année dans le cadre de sa thématique :
- Alimentation
- Approvisionnement
- Construction et rénovation
- Gestion de l’eau
- Gestion des matières résiduelles
- Substances toxiques
- Transport
Source : http://www.jourdelaterre.org/category/les-22-avril/1-thematique/
L’alimentation : Mangez santé!
L’alimentation, c’est le carburant du corps humain. Parmi l’abondance qui nous est offerte sur les tablettes des épiceries, on se demande souvent quel est le meilleur choix pour allier santé et environnement.
Selon le MAPAQ, l’agriculture biologique protège l’environnement, maintient la biodiversité et respecte les cycles biologiques naturels. Ces techniques excluent notamment les pesticides et engrais chimiques, les organismes génétiquement modifiés (OGM), les antibiotiques et hormones de croissance et l’irradiation. Bien que les études ne s’entendent pas sur les apports en vitamines des aliments biologiques par rapport aux aliments non biologiques, il est évident que réduire sa consommation de pesticides, de colorants, d’arômes artificiels et d’agents de conservation chimiques ne peut qu’être bénéfique pour la santé.
Extrait de http://www.jourdelaterre.org/2012/03/alimentation/.
LE QUÉBEC FÊTE LE JOUR DE LA TERRE
Une écologiste de Sutton, dans les Cantons-de-l’Est, a été nommée « porteuse d’espoir 2011 » en ce 22 avril, Jour de la Terre.
Louise Gratton se consacre depuis 1984 à diverses causes environnementales au sein de sa communauté. Au début des années 2000, elle a cofondé le Corridor appalachien, voué à la protection des milieux naturels des Appalaches.
Depuis sa création, la superficie de territoire privé protégé dans le sud-ouest des Cantons-de-l’Est a été multipliée par six, s’établissant à 8 700 hectares.
Madame Gratton a aussi fondé l’Association de conservation du Mont Écho et Deux Pays, Une Forêt, un organisme dédié à la protection de l’écosystème des Appalaches des deux côtés de la frontière canado-américaine.
Le prix « porteur d’espoir » est décerné depuis deux ans par l’organisme Jour de la Terre Québec.
Un événement mondial
Le Jour de la Terre a été fondé le 22 avril 1970 aux États-Unis par Gaylord Nelson, sénateur du Wisconsin. Le sénateur Nelson voulait inciter les jeunes à mettre sur pied des projets environnementaux dans leur communauté. Célébré dans quelque 175 pays, l’événement existe au Québec depuis 1995.
Pour connaître les actions concrètes, veuillez lire la suite au http://www.radio-canada.ca/nouvelles/environnement/2011/04/22/001-jour-terre-quebec.shtml.
COMPTEURS INTELLIGENTS – HYDRO-QUÉBEC POUVAIT ÉVITER L’OPTION TARIFAIRE
Dans un article de Louis-Gilles Francoeur paru dans le Devoir du 27 mars dernier, on apprend qu’une autre option s’offrait à Hydro-Québec.
Pour en savoir davantage, consultez http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/346028/compteurs-intelligents-hydro-quebec-pouvait-eviter-l-option-tarifaire.
Henriette Germain
DOSSIER : ÉDUCATION
Améliorer l’accessibilité dans les établissements d’enseignement postsecondaire : Guide à l’intention des fournisseurs de services aux personnes handicapées
Ottawa, 29 Mars 2012 – L’Association est fière d’annoncer le lancement d’un nouveau guide complet sur la prestation de services aux personnes handicapées dans les collèges et universités du Canada et les mesures d’adaptation qui leur sont offertes. Ce guide est maintenant disponible sur le site Web de NEADS. Cette ressource est le fruit de la recherche effectuée par le Bureau de la condition des personnes handicapées (BCPH) du gouvernement du Canada et a été conçue avec l’apport direct de fournisseurs de services aux personnes handicapées et de groupes d’étudiants handicapés dans les établissements d’enseignement postsecondaire canadiens.
« Le Guide à l’intention des fournisseurs de services aux personnes handicapées est un document complet et très bien rédigé », a déclaré Frank Smith, coordonnateur national de NEADS. « Il s’agit d’une ressource qui sera largement utilisée par les fournisseurs de services aux personnes handicapées sur les campus des collèges et universités. De plus, cette ressource sera très utile pour des étudiants handicapés puisque c’est un modèle optimal de service et de mesures d’adaptation. »
L’accès à l’éducation postsecondaire est une condition essentielle à la sécurité du revenu. Or, les personnes handicapées sont moins susceptibles d’entreprendre et de terminer des études postsecondaires (EPS) que les personnes non handicapées. Pourtant, les étudiants handicapés ont le potentiel nécessaire pour réussir des EPS et le soutien qu’ils reçoivent de l’établissement d’enseignement peut jouer un rôle déterminant à cet égard.
Le Guide présente des exemples de pratiques exemplaires qu’on trouve dans les politiques et programmes visant à accroître l’accessibilité, ainsi que diverses ressources sur l’aide financière, la santé mentale, les activités sportives et récréatives, la transition entre études et marché du travail et plusieurs autres sujets.
Vous pouvez trouver le Guide sur notre site Web en français www.neads.ca/fr/norc/eag/ et en anglais www.neads.ca/en/norc/eag/.
Pour obtenir de plus amples renseignements, veuillez joindre :
L’Association nationale des étudiant(e)s handicapé(e)s au niveau postsecondaire (NEADS), bureau 426, Unicentre, Université Carleton, Ottawa (Ontario) K1S 5B6, tél.: (613) 380-8065
Extraits de http://www.camo.qc.ca/actualites/communiques.php?eventID=849.
L’Office commente le projet de loi contre l’intimidation à l’école
Du 22 mars au 3 avril dernier, se tenaient des consultations particulières et des auditions publiques sur le projet de loi no 56 : Loi visant à lutter contre l’intimidation et la violence à l’école. L’Office des personnes handicapées du Québec en a profité pour transmettre ses commentaires sur ce projet de loi au ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport (MELS).
Pour l’Office, l’intimidation à l’école est un sujet qui mérite toute son attention, car les élèves handicapés en sont souvent victimes. Selon l’étude Vivre avec une incapacité au Québec, réalisée en 2010 conjointement par l’Institut de la statistique du Québec et l’Office, au cours d’une période de douze mois, les trois quarts des enfants handicapés âgés de cinq à quatorze ans ont été extrêmement perturbés par certains commentaires personnels émis à leur sujet par d’autres enfants. Au cours de la même période, plus de la moitié de cette population a été victime de menace d’agression, et 45 % de ces enfants handicapés ont été agressés ou attaqués. Les enfants intimidés par leurs pairs sont parfois choisis en fonction de leur apparence, d’une incapacité ou de toute autre caractéristique qui les différencie des autres. Les élèves handicapés sont donc plus souvent victimes de brimades de la part des autres enfants que les élèves sans incapacité.
Ainsi, dans une lettre adressée à la ministre Line Beauchamp, la directrice générale de l’Office, Mme Céline Giroux, a d’abord salué l’obligation, dans ce projet de loi, d’adopter un plan de lutte contre l’intimidation et la violence pour chaque école. Elle a aussi souligné que le soutien qui serait offert aux élèves victimes d’intimidation et à leurs parents est de la plus haute importance.
Pour en savoir davantage sur le contenu de cette lettre, veuillez consulter http://142.213.166.186/documentation-et-publications/publications/express-o/volume-6-numero-8-12-avril-2012/nouvelles-de-loffice/loffice-commente-le-projet-de-loi-contre-lintimidation-a-lecole.html.
Un étudiant de l’Université Laval ayant un TDAH intente un recours juridique pour retourner en classe
Paru le jeudi 12 avril 2012 sur Radio-Canada.ca/Québec
Université Laval : un autre étudiant réclame une injonction pour retourner en classe
Mise à jour le jeudi 12 avril 2012 à 5 h 52 HAE
Jean-François Morasse estime que la grève étudiante nuit à ses études. Après Laurent Proulx, c’est maintenant au tour d’un autre étudiant de l’Université Laval de s’adresser aux tribunaux pour retourner en classe en dépit de la grève des étudiants contre la hausse des droits de scolarité.
Jean-François Morasse s’adressera à la Cour supérieure du Québec jeudi matin. Il n’a pas d’avocat et se présentera seul pour demander une injonction semblable à celle obtenue par Laurent Proulx au début du mois d’avril.
Jean-François Morasse complète un certificat en arts plastiques en vue de s’inscrire au baccalauréat en design graphique l’automne prochain.
L’étudiant de 25 ans dit qu’il aura de la difficulté à compléter les 6 cours auxquels il est inscrit s’il reprend ses études de façon condensée, car il souffre d’un déficit de l’attention.
Ce dernier a obtenu la semaine dernière une injonction provisoire qui prend fin jeudi pour assister à son cours d’anthropologie à l’Université Laval.
Extraits de http://www.inclusif.ca/index.php?numero_journal=&id_article=3303#articles.
Le juge Jean Hamelin de la Cour supérieure du Québec a rendu cette décision jeudi après-midi, après avoir mis la cause en délibéré en matinée. En vertu de cette injonction, l’étudiant de 25 ans pourra assister à ses cours jusqu’au 23 avril.
Extrait de http://www.radio-canada.ca/regions/Quebec/2012/04/12/009-morasse-injonction-accordee.shtml.
LA SYMBOLIQUE DU
Le triangle noir était dans l’univers des camps nazi, le symbole pour marquer les « socialement inadaptés » dont les personnes handicapées. Elles étaient vouées à l’extermination.
Maurice Richard
Pour compléter, Raymond Cyr attire notre attention sur ce texte :
« Peu de gens le savent mais lors de la 2e guerre, il n’y a pas eu que les juifs qui ont été ciblés et identifiés comme des sous-humains. Les personnes handicapées aussi. Eh oui, nous avions aussi notre écusson, le triangle noir. On nous disait « asocial » (qui n’est pas adapté à la vie sociale). Avec ce que le gouvernement nous fait vivre actuellement, bien que nous sommes loin des camps de concentration, j’ai l’impression que nous sommes toujours perçus ainsi. À compter d’aujourd’hui, et tant et aussi longtemps que les personnes handicapées du Québec ne seront pas libres, je porterai en public le triangle noir. Tous ceux qui désirent faire comme moi êtes les bienvenus.
Toute personne handicapée a le droit de rester chez-elle et non dans un CHSLD (prison des infirmes). En plus, il en coûterait moins cher aux contribuables.
Toute personne handicapée réellement inapte à l’emploi a le droit à un revenu garanti et ce, peu importe sa situation familiale. En ce moment, la majorité de ces personnes sont sous le seuil de la pauvreté et ne peuvent être libres non seulement à cause de leur handicap, mais à cause de cette pauvreté imposée.
Vive la liberté! »
Richard Guilmette
DOSSIER : TECHNOLOGIE AU SERVICE DES PERSONNES HANDICAPÉES
Une application qui favorise la participation sociale
Le 12 mars dernier, la Chaire de recherche sur les technologies de soutien à l’autodétermination (Chaire TSA) lançait officiellement une nouvelle application pour appareils mobiles favorisant la participation sociale des personnes ayant une déficience intellectuelle.
Utilisée sur un iPhone, iPad ou iPod touch, l’application MARTI aide la personne dans l’accomplissement de ses tâches quotidiennes. Se faire un café, laver ses vêtements, prendre l’autobus ou faire une photocopie au bureau, chaque tâche est exposée en images, étape par étape, sur un écran tactile. Et comme l’appareil est mobile, il peut être utilisé n’importe où.
C’est l’aidant naturel qui décrit verbalement et illustre (avec des photos et vidéos tirées de l’environnement de la personne) chaque tâche. L’opération ne prend que quelques minutes.
Pour Mme Patricia Livernoche, utilisatrice de l’application, c’est un pas de plus vers l’autonomie. « Grâce au programme, je peux faire beaucoup de choses, a-t-elle affirmé à Radio-Canada le jour du lancement. Ça me donne une qualité de vie. »
MARTI est un résultat direct et concret d’une recherche subventionnée par l’Office (Programme de subvention à l’expérimentation) et menée par le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et troubles envahissant du développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec – Institut universitaire (CRDITED MCQ IU) en collaboration avec la Chaire TSA (Université du Québec à Trois-Rivières) et Infologique innovation.
Cet outil s’ajoute donc au coffre des intervenants et des proches. De plus, il est clair pour les chercheurs que la technologie est aussi utile pour d’autres personnes, dont celles qui ont subi un traumatisme crânien ou qui ont un trouble envahissant du développement.
Disponible en français et en anglais, l’application MARTI peut être achetée sur iTunes au coût de 39,99 $.
Synthèses vocales : toujours plus près de la voix humaine
Au cours des dernières années, les technologies dans le domaine de la communication ont beaucoup évolué. Les synthèses vocales, des solutions informatiques qui transforment les mots en parole, se sont donc améliorées, se rapprochant toujours plus de la voix humaine.
Aujourd’hui, une personne qui a un trouble de la communication (comme la paralysie cérébrale ou un trouble du langage) ou quelqu’un qui a une incapacité visuelle peut compter sur de multiples appareils (exemples : réveille-matin parlant, synthétiseur de parole) et applications (exemple : logiciel de revue d’écran) qui fonctionnent grâce à l’une ou l’autre des nombreuses synthèses vocales disponibles sur le marché.
Dans le but d’identifier les synthèses vocales les plus intelligibles et les plus appréciées, et de fournir ainsi des balises pour aider les professionnels dans leurs choix, le Centre de recherche du Centre hospitalier universitaire (CHU) Sainte-Justine, en collaboration avec le Centre Marie-Enfant du même hôpital, a évalué neuf de ces synthèses vocales de langue française.
Fait intéressant : quand on compare cette étude à une autre semblable effectuée cinq ans plus tôt (Trudeau et coll. 2006), on constate que la qualité des synthèses vocales s’est nettement améliorée. Aujourd’hui, certaines synthèses vocales sont aussi intelligibles que la voix humaine. Leur niveau d’intelligibilité (c.-à-d. : est-ce que l’utilisateur comprend les mots prononcés?) est passé de 75 % à 89 % (comparé à 89 % pour la voix humaine). En général, les voix synthétiques évaluées dans cette nouvelle étude sont aussi plus appréciées que celles de l’étude réalisée en 2006. Par ailleurs, les résultats mettent en évidence une hiérarchie de l’intelligibilité et du niveau d’appréciation des différentes synthèses vocales. Les voix des compagnies Acapela, Nuance (RealSpeak) et Loquendo obtiennent un meilleur résultat global que leurs compétiteurs.
Pour ceux et celles qui aimeraient en savoir davantage sur cette étude, l’article publié dans la Revue canadienne d’orthophonie et d’audiologie est disponible sur le Web.
REGARD D’UNE AVEUGLE SUR LA PLANÈTE
Publié le : 07/03/2012
Auteur(s) : Handicap.fr – E.Dal’Secco http://www.handicap.fr
Résumé : Le 5 mars 2012, Arte a lancé « Dans tes yeux », une série documentaire de 40 épisodes de 26 minutes qui part à l’assaut de la planète. Elle a pour guide une jeune journaliste aveugle et son chien Pongo.
Pongo, ce sont les yeux de Sophie Massieu. Cette journaliste de 36 ans appartient en effet à une vaste « minorité invisible ». Aveugle de naissance. Qu’à cela ne tienne, elle a décidé de ne pas en faire une « maladie »!
La première étudiante aveugle du CFJ
Sophie ne recule devant aucune des opportunités que lui offre la vie : son premier vélo à 4 ans, une scolarité normale, voire exemplaire, puisqu’elle enchaîne de brillantes études (Hypokhâgne, khâgne, un DEA d’histoire du droit et une maîtrise de sciences politiques). En 1998, elle est l’une des premières étudiantes aveugles à entrer au CFJ (Centre de formation des journalistes). À sa sortie, elle collabore régulièrement à L’Express, Libération, Le Nouvel Observateur et devient chroniqueuse régulière à la radio. Elle est également l’auteure de plusieurs ouvrages, sur des thèmes de société, dont « Il n’y a que braille qui m’aille » (Éd. Mango, 2003). Qualité appréciable, elle parle anglais, espagnol et italien. Un bonus qui lui permet de se lancer dans une aventure inattendue : partir à la découverte de la planète. Privée de vue mais pas pour autant de sens… Car les trésors de notre Terre ne se limitent pas à ses seuls paysages. Elle livre ses senteurs, ses caresses, ses mélodies, ses rencontres…
Avec Pongo, qui depuis 2007 lui offre son autonomie, elle a parcouru la Laponie, le Brésil, l’Inde ou la Chine… Quelques contrées françaises aussi : la Corse, la Camargue ou la Baie de Somme. En dix mois, Sophie et Pongo ont visité 23 pays, découvert 40 destinations, embarqué dans 74 avions… Avec lui, elle se déplace seule, vite, sans entrave… Sans lui, elle se jette à corps perdu dans toutes les audaces.
Le 27 avril : secrets de tournage
En guise d’adieu, l’émission du 27 avril vous conduira dans les coulisses. Le dernier épisode de la série lève en effet le voile sur les secrets de cette étonnante aventure. Comment parvenir à réaliser des tournages, comment former Pongo et lui transmettre des ordres? Sophie y révèle également la nature des rapports qui ont nourri la rencontre entre une journaliste aveugle et ses différents interlocuteurs. Des personnes souvent surprises, parfois émues, d’être interrogées par cette jeune femme hors norme. Le site d’ARTE propose de revivre les voyages de Sophie avec une carte sensorielle, et de découvrir des images inédites. Alors ouvrez grands vos yeux…
Extraits de http://informations.handicap.fr/art-infos-handicap-2012-811-4667.php.
Je vous invite à visiter http://www.arte.tv/fr/6413156.html d’où vous avez accès aux résumés détaillés de tous les épisodes et des extraits vidéo.
Claudia Beauregard