4 avril 2013
Bonjour,
Comment allez-vous?
Ce journal est publié une journée plus tôt pour permettre aux personnes concernées par la question du logement de compléter le questionnaire de la COPHAN.
À la suite du dossier sur le logement, Francis communique des notions sur le bénévolat, car c’est en avril qu’on rend hommage à toutes ces personnes qui oeuvrent gratuitement, avec amour!
La fermeture de MSN entraîne un changement important au sujet du Chat de Marc. Restez informer pour participer!
Maurice Richard rapporte que les personnes handicapées inaptes à l’emploi pourraient être moins pauvres, si Madame Maltais tient parole.
Ensuite, nous vous transmettons une invitation de l’ACEF Estrie à vous assurer d’être bien informé(s) concernant les différentes assurances de personnes.
Il est aussi question d’activités pour les jeunes, puis les adultes.
Ne manquez pas les découvertes de nos membres!
Nous vous souhaitons une agréable lecture!
Francis Boulet et Claudia Beauregard
DOSSIER LOGEMENTS
Questionnaire sur la question du logement
La COPHAN désire entendre ce que les personnes ayant des limitations fonctionnelles vivent en cette période de renouvellement de bail et de recherche de logement. Elle désire par la suite travailler conjointement avec la Société de l’habitation du Québec afin d’élaborer un modèle de base de services d’aide à la recherche de logement. Ce questionnaire permettra de dresser le portrait des habitudes des personnes et des obstacles supplémentaires qu’elles rencontrent dû à leurs limitations fonctionnelles.
Aidez-les à démontrer que la mise en place d’un tel service au Québec est plus que jamais pertinente et à travailler sur un modèle qui répondra réellement aux besoins et à la réalité des personnes ayant des limitations fonctionnelles!
Date limite pour remplir le questionnaire : 5 avril 2013
Veuillez remplir le questionnaire en ligne au https://docs.google.com/spreadsheet/viewform?formkey=dGZzaFdQNE5IUXBLN0xJdkFVUThkeHc6MQ.
Source : MÉMO-Qc, Bulletin de mars, p. 3.
*Cet article est une collaboration d’Henriette Germain
Les logements adaptés sont une denrée rare
Une personne à mobilité réduite peut attendre jusqu’à cinq ans en Outaouais avant d’avoir accès à un logement adapté et abordable.
Le Regroupement des associations de personnes handicapées de l’Outaouais (RAPHO) a dévoilé une vidéo lundi matin qui lui servira d’outil de promotion et de sensibilisation dans sa lutte pour l’obtention d’un plus grand nombre d’appartements accessibles.
Le court montage présente le quotidien de quatre adultes à mobilité réduite dans un logement qui n’est pas bâti pour répondre à leur besoin. Il met l’accent sur les tâches anodines pour la plupart qui sont des défis pour les gens handicapées.
« L’objectif est de faire comprendre aux élus et aux constructeurs les difficultés auxquelles nous faisons face. Ces personnes doivent faire preuve de créativité et d’imagination pour se déplacer. Un appartement accessible rendrait la vie plus agréable à ces individus », explique le président du RAPHO, Robert Saucier.
Le RAPHO compte sur cette vidéo pour influencer les gens et ainsi obtenir plus de ces logements dans la région. « La demande augmente et les listes d’attente s’allongent à une vitesse exponentielle. Le nombre demeure toujours insuffisant pour répondre aux besoins. Le vieillissement de la population est une indéniable réalité et l’ajout de tels logements est en lien direct avec ce constat. »
Les défis sont nombreux
Mélissa Desjardins est une des personnes dont le quotidien a été illustré par le RAPHO. Atteinte de la sclérose en plaques, elle multiplie les demandes pour un logement adapté à sa situation. Or, on lui répond que l’attente pourrait être d’une durée de cinq ans.
La femme a des difficultés à se tenir debout pour un long moment. Elle doit tout de même monter des escaliers pour se rendre à son appartement. « Je suis chanceuse de pouvoir les grimper, mais le jour où je ne pourrai plus, je ne sais pas ce que je vais faire. »
Mme Desjardins possède deux fauteuils roulants qu’elle ne peut utiliser à la maison. Les portes sont trop étroites pour lui permettre de circuler librement chez elle. Il lui est également impossible de les rentrer et les sortir.
« Je dois les laisser chez un ami. C’est la même chose pour ma marchette. Des voisins doivent m’aider, je ne suis pas autonome sur ce point-là. Quand je vivrai dans un logement adapté, beaucoup de risques de chute vont disparaître. Ça m’arrive assez souvent et j’ai du mal à me relever. Les chances de blessure sont là, c’est évident. »
La Société d’habitation du Québec a offert une subvention à Mélissa Desjardins pour qu’elle puisse procéder à des rénovations dans son appartement. Malheureusement pour elle, la coopérative qui gère son immeuble refuse d’autoriser ces changements. « C’est une question d’argent, le financement ne couvre pas l’entièreté des coûts. »
Pour Mme Desjardins, il s’agit d’un problème de société. Tous doivent mettre l’épaule à la roue pour assurer un quotidien plus agréable aux personnes handicapées. « La ville, le provincial, mais aussi les propriétaires de logement doivent faire leur part. Je ne suis pas née avec la sclérose en plaques. Tout le monde peut être frappé et à n’importe quel âge, on ne s’y attend pas. Il ne faut pas attendre que ça nous arrive. »
Source : http://www.journallarevue.com/Societe/Habitation/2013-03-11/article-3197746/Les-logements-adaptes-sont-une-denree-rare/1
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr
Témoignage
Depuis décembre dernier, je peux entrer et sortir de l’immeuble quand je veux, car il y a des portes électriques.
Dans mon appartement, je peux exécuter des tâches que je ne faisais plus depuis de nombreuses années!
Je suspends mon manteau en arrivant puisque la pôle est à une hauteur adaptée aux personnes en fauteuil roulant, soit 1 mètre 26.
Je suis 100 % autonome dans la salle de bain! Je peux y entrer avec mon fauteuil roulant électrique, donc transférer au bain et à la toilette sans risque de chutes, et même rester assise pour me brosser les dents.
Dans ma chambre, je suis enfin capable de faire mon lit et ranger mes vêtements dans ma garde-robe, vu la pôle plus basse là aussi. Pas de piles de vêtements jusqu’à ce qu’une personne vienne les ranger à ma place!
Dans la cuisine, comme il n’y a pas d’armoire sous l’évier, je peux enfin rester assise pour laver ma vaisselle. D’autres traîneries de moins!
Je recommence à me faire un peu à manger, en autant qu’il ne reste qu’à mettre les aliments dans la cocotte ou le poisson au four. Il m’arrive de me faire quelques repas simples sur la plaque de cuisson électrique : omelette, saucisse et petits légumes à la vapeur.
Pas d’énergie gaspillée à me lever à tout moment ni à utiliser ma quadripode pour me déplacer dans la salle de bain. Cela occasionne moins de douleur et une baisse de la médication prévue à cet effet. Aucun risque de chute. De l’autonomie et de l’estime retrouvées!
J’ai attendu près de quatre ans pour un appartement adapté… En Estrie aussi, ces appartements sont une denrée rare!
Claudia Beauregard
MOT DE FRANCIS
Nous voici en avril, le mois pour honorer les personnes bénévoles. Je pense que faire du bénévolat, cela nourrit l’âme de la personne qui donne de son temps et son énergie. Pour la personne qui reçoit, c’est un cadeau du ciel!
Le bénévolat peut prendre plusieurs sens : soit acquérir de l’expérience dans un domaine quelconque ou, tout simplement, aider gratuitement des gens qui en ont besoin.
Mes activités de bénévolat m’ont permis d’évoluer professionnellement et personnellement. Comme je ne travaillais pas sous pression, j’apprenais bien mon travail et je faisais de belles rencontres. Grâce à celles-ci, j’ai acquis de nouvelles habiletés en forgeant ma personnalité. Aujourd’hui, je suis plus en mesure de prendre des travaux de nature plus sérieuse! Souvent, malgré ma joie dans mes occupations, je me demandais pourquoi j’étais si impliqué. Maintenant, je réalise qu’une grosse partie de mon bénévolat me sert presque quotidiennement et j’en suis très fier!
Je vous encourage de faire du bénévolat parce que cela forme une personne. Un seul conseil : impliquez-vous dans une cause ou un organisme qui partage vos valeurs et vous connaîtrez une grande harmonie en vous accomplissant en vous sentant utile!
Francis Boulet
DOSSIER BÉNÉVOLAT
Le bénévolat
Bravo! Merci!
Voilà les deux mots les plus motivants que je connaisse. Prononcés avec un sourire, voilà, avec la satisfaction du travail accompli, le véritable salaire de toute personne qui fait du bénévolat. Je suis donc venu ici pour vous donner des gros becs, pour vous applaudir et vous témoigner mon admiration. Comme vous êtes, pour la plupart, des bénévoles donnant généreusement temps et énergie (…), laissez-moi vous féliciter et vous remercier.
Enfant, on me disait : « As-tu fait ta B.A. aujourd’hui? » B.A. pour « bonne action ». On me disait que faire une bonne action, c’était donner à quelqu’un la part de Dieu et cela me rendait responsable de mes paroles et de mes gestes dans mon entourage.
Parce qu’il est accueil et partage, le bénévolat est le tremplin d’un humanisme fécond. (…) Bravo et merci encore!
(…) sans le bénévolat, sans l’aide humanitaire sous toutes ses formes, ce monde s’effondrerait.
Extrait de http://philosophe.raoulduguay.net/2005/10/le-bnvolat.html.
Distinction entre bénévolat et volontariat
Le terme bénévolat, du latin benvolus ou benevolen signifiant « vouloir du bien ».
En France localement le volontariat et le bénévolat représentent deux formes d’activité philanthropiques qui ne recouvrent pas les mêmes engagements. Le bénévolat, à la différence du volontariat, n’est encadré par aucune loi.
La situation de bénévole s’apprécie en particulier au regard de trois critères :
- exercer une activité sans contrepartie, ce qui implique l’absence de rémunération;
- être membre d’une association, sans qu’il y ait un lien de subordination entre le bénévole et l’association;
- y consacrer au minimum deux heures par semaine en moyenne annuelle, ce qui traduit un véritable engagement.
En Europe
Plus de 100 millions d’Européens participent à des activités bénévoles, mettent en pratique le principe de solidarité et, ce faisant, apportent une contribution significative à la société. Afin de faire valoir cet engagement civique, la Commission européenne a décidé de faire de 2011 l’année européenne du bénévolat et du volontariat.
Le 22 avril 2008, le Parlement européen a adopté une résolution (non législative) sur la contribution du bénévolat à la cohésion économique et sociale.
Il y rappelle que le bénévolat constitue une force majeure, qui nourrit la société civile et renforce la solidarité – une des valeurs centrales de l’Union européenne – tout en encourageant les programmes de développement communautaire (…). Une étude récente sur les organisations recourant à des bénévoles de toute l’Europe a démontré que le bénévolat présentait une valeur ajoutée élevée : pour chaque euro dépensé par les organisations pour encourager le bénévolat, celles-ci recevaient en moyenne entre 3 et 8 euros. Le bénévolat présente non seulement une valeur économique mesurable, mais permet aussi aux services publics de réaliser des économies considérables. Il contribue par ailleurs au développement personnel et social des individus.
Sur la base de ces considérations, le Parlement préconise le lancement d’un programme de recherche transversal à l’échelle de l’Europe visant à étudier les formes, l’intensité et les motivations intérieures de la participation à la vie sociale, notamment à titre bénévole, ainsi que l’octroi d’un financement à cet effet. La Commission est pour sa part invitée à œuvrer à l’instauration d’un système concernant tous les fonds communautaires, afin que le bénévolat puisse être reconnu comme une contribution au cofinancement de projets, et à concevoir des mécanismes permettant de réaliser une estimation financière, d’une précision acceptable, du travail bénévole.
Aux États-Unis
Les États-Unis sont le premier pays du monde pour le bénévolat : 93 millions d’Américains le pratiquent à différents degrés selon un livre de 2006. Il implique surtout les retraités et les femmes.
Tiré de https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9n%C3%A9volat#Distinction_entre_b.C3.A9n.C3.A9volat_et_volontariat.
Semaine de l’action bénévole 2013
Montréal, le 21 janvier 2013 – Depuis 1974, la Semaine de l’action bénévole est portée par la Fédération des centres d’action bénévole du Québec et ses membres. Chaque année elle se fait le promoteur d’un thème et d’un visuel qui supporteront tout au long de cette période les objectifs de sensibilisation à l’action bénévole et de reconnaissance envers les bénévoles.
Nous avons l’immense plaisir de procéder au lancement de la 39e édition qui a pour thème « Partout, pour tous ».
Parce que l’action bénévole est présente :
Parce que les bénévoles :
LES ÉLÉMENTS VISUELS
Elles sont des milliers de personnes chaque année à donner de leur temps, à mettre gratuitement leur expertise de travail ou leur créativité naturelle au service d’une cause ou d’un organisme qui les rejoint dans leurs valeurs.
Du 21 au 27 avril prochain, la SAB sera le moment privilégié afin d’honorer ces bénévoles lors d’un éventail d’activités organisées un peu partout au Québec.
Extrait de http://www.fcabq.org/semaine-action-benevole.php et http://www.fcabq.org/admin/incoming/20130121135341_ActionBenevole-argumentaire-fr-21janv2013.pdf.
LE CHAT DE MARC
Je vous attends chaque mardi, à 19 h pour jaser de différents thèmes et s’amuser entre amis!
Veuillez prendre note qu’à compter du 9 avril, nos rencontres virtuelles se tiendront via Skype. Pour participer, n’oubliez pas de faire une demande de contact à francis3253!
Pour respecter l’intimité de chacun(e), le chat se fera par écrit, sans téléphone ni vidéo. De plus, il n’est pas question de contacter les gens à tout propos entre les rendez-vous du mardi soir.
Francis Boulet
PAUVRETÉ DES PERSONNES HANDICAPÉES
Le député de St-Jean a déposé la pétition à l’assemblée nationale en février dernier concernant la situation des personnes handicapées inaptes à l’emploi. 2 777 personnes ont appuyé cette pétition.
Nous devons rencontrer la ministre Maltais, ou son attachée politique, au mois de mai.
Il semble que Madame la Ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale voudrait faire un changement à la sécurité du revenu pour les personnes inaptes à l’emploi.
Elle aurait même déclaré qu’il faut donner plus à ceux qui ne travailleront jamais. Cet extrait du journal Le Devoir publié le 14 mars dernier le prouve bien :
Changement de ton à la Solidarité sociale : sous un tollé de protestations qu’elle associe à des craintes légitimes, la ministre Agnès Maltais s’engage à ce que les changements apportés à l’aide sociale permettent de corriger d’importants vices du système. Elle compte identifier les inaptes au travail ciblés à tort et sans succès par des mesures de retour à l’emploi.
« Les gens qui ne sont pas capables de travailler méritent d’être considérés comme tels et ne devraient pas seulement recevoir 604 $ par mois [la prestation de base] », a expliqué au Devoir la ministre de l’Emploi et de la Solidarité sociale lors d’un entretien téléphonique mercredi après-midi. « Je continue à dire que pour briser le cycle de la pauvreté, l’idéal, c’est de trouver un emploi. Mais l’idéal, ils n’en sont pas tous capables, je le sais. »
Réitérant son voeu de ne laisser tomber personne, Mme Maltais a longuement expliqué son intention de mieux identifier les gens inaptes à l’emploi, leur reconnaissant au passage l’allocation associée à leur contrainte. « Il n’y a jamais eu une attention particulière pour dégager véritablement les gens qui ont une contrainte sévère à l’emploi, et ça, il faut le régler. Il y en a qui sont chez eux, isolés, puis on n’a pas eu de contact avec eux depuis dix ans, et ils ne peuvent pas travailler, c’est clair. »
Extrait de http://www.ledevoir.com/societe/actualites-en-societe/373228/maltais-change-de-ton.
On verra bien! Pour le moment nous allons continuer nos actions.
Maurice Richard
L’ASSURANCE DE PERSONNES… TOUT UN CASSE-TÊTE!
Saviez-vous que…
30 % des nouvelles assurances vies vendues seraient des assurances vie universelles, alors que, selon les spécialistes, elles ne s’adressent réellement qu’à 1 ou 2 % de la population!
La commission des vendeurs est plus élevée lorsqu’ils vendent une assurance permanente!
Les primes GARANTIES peuvent AUGMENTER!?!
Les assurances à admission automatique annoncée à la télé comportent plus d’exclusions dans le contrat!
Les assurances maladies graves couvrent des maladies différentes selon les contrats (et couvrent un nombre limitées de maladies)
Dans plusieurs assurances, on ne vérifie votre admissibilité qu’au moment d’une réclamation! Vous payez, mais n’êtes peut-être pas couvert!
L’ avec le soutien de l’ et du vous invite à une soirée d’information sur les assurances de personnes (vie, invalidité, maladie graves et autres).
Quand? Le mercredi 17 avril, à 19 h
Où? À la salle 4 de la bibliothèque Éva-Sénécal
Durée? Environ 2 heures
Pour information : 819 563-8144
Quelques éléments de contenu abordés dans l’atelier
L’assurance vie
-
Est-il plus avantageux de prendre une assurance permanente ou temporaire?
-
Comment des primes garanties peuvent-elles augmenter?
-
Devrait-on prendre une assurance-vie pour les enfants?
-
De quoi faut-il se méfier concernant les assurances vie pour les 50 ans et plus annoncées à la télé?
L’assurance invalidité
- Comment choisir la bonne couverture parmi tous les choix (montant, période, définition différente de l’invalidité, nombreuses options)?
- Quelles questions poser? Quoi vérifier?
- Est-il mieux d’avoir une assurance invalidité ou maladie grave? Quelle est la différence?
Les autres assurances : maladie graves, soins de longue durée, accident
- Sont-elles avantageuses? Lesquelles sont utiles? Inutiles?
- Comment les comparer pour savoir laquelle est la meilleure?
- Quelles questions poser? Quoi vérifier?
Si vous n’avez pas la réponse à toutes ces questions…
Le nouvel atelier de l’ACEF sur l’assurance de personnes pourrait vous intéresser.
Extrait de http://www.cdcsherbrooke.org/bbpress/topic.php?id=2008.
CAMPS DE JOUR : UN VIRAGE POSITIF… ET CONTAGIEUX
À Saint-Hyacinthe, 1 200 jeunes fréquentent les camps de jour estivaux. L’an dernier, 45 de ces jeunes avaient des incapacités. Ceux-ci étaient regroupés dans un même camp, géré par un organisme spécialisé en loisir pour personnes handicapées. C’est en 2012, après avoir reçu quelques demandes de parents d’enfants handicapés, que la Ville de Saint-Hyacinthe a songé à revoir cette façon de faire afin d’intégrer les enfants handicapés dans les mêmes camps de jour que les autres enfants. Conseillée notamment par l’Office des personnes handicapées du Québec et par Zone Loisir Montérégie, la Ville a tout mis en place pour réaliser ce projet dès l’été 2013. Entretien avec le responsable de cette initiative, M. Michel Rouleau, agent de développement à la vie communautaire du Service des loisirs de Saint-Hyacinthe.
Express-O : À Saint-Hyacinthe, vous avez récemment décidé d’intégrer les enfants handicapés dans les mêmes camps de jour que les autres. Qu’est-ce qui vous a amené sur cette voie?
Michel Rouleau : Certains parents en ont fait la demande, et certaines discussions avec des organismes régionaux comme Zone Loisir Montérégie nous ont aussi mis sur cette piste. Puis, l’organisme mandaté par la Ville pour gérer le camp de jour spécialisé s’est retiré. Tout cela a mis la table pour changer notre façon de faire. Nous avons communiqué avec d’autres municipalités pour voir comment ça se passe ailleurs. Puis, nous nous sommes assurés que les corporations de loisir de quartier (les organismes qui organisent les camps de jour sous la coordination de la Ville) étaient prêtes à prendre le virage avec nous. Cette étape a été facile. Leur clientèle est formée de tous les gens de leur quartier, qu’ils aient des incapacités ou non. Alors, ça allait de soi pour les corporations d’inclure tout le monde.
Express-O : Quels moyens particuliers prendrez-vous pour réaliser ce projet?
Michel Rouleau : Nous ne ferons pas ça tout seuls. D’abord, ce sont les corporations de loisir de quartier qui s’occuperont, par exemple, de l’embauche du personnel. Ensuite, les accompagnateurs, qui seront formés par Zone Loisir Montérégie, feront partie intégrante des équipes d’animation. Nous ne voulons pas avoir les accompagnateurs d’un côté et les animateurs de l’autre. Nous voulons les mettre ensemble pour favoriser une meilleure chimie entre eux. Nous allons aussi conclure une entente avec le CSSS pour qu’il nous aide à évaluer les besoins des jeunes en termes d’accompagnement. Le Centre de réadaptation en déficience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de la Montérégie-Est, l’Institut Nazareth et Louis-Braille et le Centre montérégien de réadaptation vont aussi nous aider à cette étape là, puisqu’ils connaissent souvent les jeunes.
Côté finances, c’est certain que cette décentralisation occasionnera des coûts supplémentaires pour la Ville. Par exemple, nous allons embaucher une coordonnatrice qui ira visiter les camps de jour pour superviser les accompagnateurs. Alors, déjà, le conseil municipal a haussé le budget des camps de jour pour nous permettre de concrétiser ce projet d’intégration.
Pour en savoir davantage, lire http://www.ophq.gouv.qc.ca/documentation-et-publications/publications/express-o/volume-7-numero-4-12-mars-2013/dossier-camps-de-jour/un-virage-positif-et-contagieux.html.
*Cet article est une collaboration de Raymond Cyr
LE BILLARD, UNE ACTIVITÉ ACCESSIBLE
Le matériel utilisé nécessite peu ou pas d’adaptation pour une personne à mobilité réduite. Pratiqué comme un simple loisir, le billard peut aussi permettre de développer votre force et endurance musculaire. Adapté à tous les niveaux, il n’est pas nécessaire d’être expérimenté pour jouer une partie !
Où trouver un salon de billard accessible?
À Sherbrooke : Salon du billard situé au 1239, rue Denault
Extrait de http://www.moelleepiniere.com/2013/02/billard/.
*Cet article est une collaboration d’Henriette Germain
LES DÉCOUVERTES DE NOS MEMBRES
« Tout est incroyable » est un court documentaire très émouvant sur Agustin, un homme du Honduras qui, bien que gravement handicapé par la polio, a travaillé à la construction de son propre hélicoptère pendant les 50 dernières années. L’hélicoptère, qui se trouve dans la petite maison d’Agustin, est fabriqué à partir de pièces de vélo, de barres d’armature, et d’autres matériaux de récupération. C’est l’oeuvre d’un artiste, d’un créateur considéré par sa communauté comme un rêveur un peu fou. Ce petit film nous présente un homme attachant qui a consacré sa vie à la réalisation de son rêve.
Avis aux lecteurs
Bien que ce documentaire soit sous-titré en anglais, il est intéressant pour tous. Voir cet homme travailler est si inspirant!
Henriette Germain et Claudia Beauregard
est une des plus dynamiques que je connaisse. Elle a une représentante en Estrie : Valérie Guimond au 819 432-2006 ou vguimond@moelleepiniere.com.
Henriette Germain
Voler en montgolfière ne doit pas supposer aucune entrave pour les personnes en fauteuil roulant.
À Olot, en Espagne, Vol de Coloms offre des services accessibles.
Voyez la vidéo http://www.youtube.com/watch?v=lB2DOfvOcuY!
Raymond Cyr
NOS MEILLEURS VOEUX D’ANNIVERSAIRES À…